Tuesday, July 31, 2012

Passion: Gâteaux d'anniversaire

Wouf!
J'ai toujours aimé faire de jolis gâteaux pour les anniversaires de mes enfants. 

Mon préféré est certainement ce gâteau en forme de tête de chien sympathique. J'ai photographié la version avant le glaçage pour vous donner une idée de la façon d'en faire un vous même.



Monday, July 30, 2012

Prendre son temps... par les cornes

In the zone
Le temps est tellement relatif quand on prend deux minutes pour y penser. Tout engagés que nous sommes dans la routine, on cligne des yeux et 10 ans ont filés entre nos doigts. Par ailleurs, quand on est immergé dans une aventure qui nous passionne, c’est une autre histoire. On entre “in the zone”, là où le temps s’arrête et s’intensifie à la fois.
Et si ce désir de nous rapprocher de ce qu’on aime indiquait simplement notre besoin d’un rapport différent avec le temps? Et si, chaque fois qu’on établie un rapport différent avec le temps, on en retirait des bienfaits? Ça serait déjà ça, non?
Le clip du gars de Google
Selon Matt Cutts, un informaticien de Google, c’est exactement le bénéfice qu’on tire quand on sortir de notre routine.
C’est l’été, la saison des activités légères et des temps libres. Je vous propose donc de visionner le petit clip de 3.37 minutes de Matt Cutts (tiré d’une série de courtes présentations de moins de 6 minutes faites dans le cadre de TED). Il est sous-titré en français et vous le trouverez en googlant Matt Cutts: Essayez quelque chose de nouveau pour 30 jours).
On peut lire dans son blogue que Matt s’est mis à se donner des défis visant à changer une habitude durant 30 jours. Juste pour voir. 
En cours de route, il a fait plusieurs constatations importantes dont, non la moindre, que depuis qu’il portait attention à la réalisation quotidienne de ses petits défis, il n’avait plus l’impression que les mois passaient à toute vitesse. Ils sont maintenant plus “mémorables:, dans le sens qu’ils lui laissent une impression d’avoir été pleinement vécus, même s’ils pourraient sembler anodins: aller tous les jours au boulot en vélo, arrêter de manger du sucre, apprendre un nouveau mot par jour, prendre une photo par jour.
Ses défis se sont corsés avec le temps: gérer ses finances, arrêter d’envoyer des emails après 21h, pour aboutir à d’ambitieux buts personnels quand, avec le temps, son muscle-des-changements-d’habitudes s’est développé: escalader le Kilimanjaro et courrir un grand marathon. 
Cependant, dans son petit clip, le gars de Google insiste sur une grande leçon: celle des petits pas.
Pas rien, les petits pas
Il est certain que les gros défis sont grandement amusants, soutient Matt. Mais les changements amenés par les petits défis ont souvent plus de chance d’être durables.
Je remarque en effet que dans notre société, les petits pas n’ont tellement pas bonne presse qu’on finit par penser, à tord, que les petits défis sont preuve de manque d’ambition de notre part, alors qu’il s’agit d’une stratégie testée et approuvée. 
Au moment où j’écris ces mots, j’ai sous les yeux un article du Globe sur le “Canadian Death Race” (un marathon extrême sur 125 kms couvrant trois montagnes et une rivière) dont le titre cite un athlète qui explique: “You have to take the race in tiny little pieces”. Il faut aborder la course un petit morceau à la fois.
Bref, par simple esprit ludique, cet été, pourquoi ne pas adopter un petit défi pour sortir de la routine durant 30 jours? Quelques suggestions: envoyer une carte postale par jour à un ami, écrire une phrase par jour sur chacun de vos enfants, marcher 20 minutes, lire 20 pages, faire 15 minutes de recherche internet sur un sujet donné (destination de voyage rêvée, hobby), essayer une nouvelle recette (pas besoin d’être un repas complet, ce peut être un cocktail, une vinaigrette), faire le ménage d’un tiroir par jour, faire un commentaire par jour sur les entrées de nos amis sur Facebook...
Si vous avez d’autres suggestions, n’hésitez pas à les partager en commentaires à la fin de ce blogue!

Voir cet article dans L'Express de Toronto
Aussi lire cet autre blog sur le temps:

Sunday, July 29, 2012

Créativité à l'oeuvre (10 secondes versus 10 minutes)

Prendre le temps
Je viens de tomber sur ce clip fantastique (de 2 minutes, fait par l'agence Kreativ) qui illustre tellement bien la différence entre 10 secondes et 10 minutes sur la créativité.

Quelle belle façon de nous motiver à prendre le temps!
Combien de fois on ne se donne même pas 10 minutes pour penser, sentir, apprécier, dire, écouter.

http://www.creads.org/blog/actualite-pub-marketing/la-creativite-a-besoin-de-temps/

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Monday, July 23, 2012

Camps d'été, pour sortir du quotidien

OK, bye!
Dimanche dernier, en revenant à ma voiture après avoir aidé ma fille de 15 ans à porter ses effets dans la cabine de son camp d’été, je vois une mère jouant la cool détachée qui lance à son fils, lequel ne se retourne même pas: “OK, bye”... Auquel elle ne peut s’empêcher d’ajouter un chevrotant “Have fun!”.
Nos regards se croisent. Et, dans un de ces instants de complicité qui arrivent souvent entre étrangères dans le même bateau, la mère s’épenche, les yeux mouillés (traduction libre et condensée de ses propos): “On passe un temps fou à chercher un camp. On paye cher. On prépare tout ce qu’il faut selon La Liste fournie par le camp. On les conduit, tout excitée pour eux. Pis ils nous laissent, sans un merci.” 
Ce à quoi elle ajoute, en pointant la petite soeur apparemment toute contente d’avoir enfin sa mère pour elle seule: “Je vais maintenant retourner à la maison et serrer celle-là dans mes bras.” Dans ces moments de frustration, on en arrive à oublier pourquoi on voulait les envoyer au camp en premier lieu. 
Sur la route des expériences de vie
Je crois que nous le faisons parce que nous espérons, en les sortant du quotidien et du connu, qu’ils vivront l’expérience de leur vie... voire même, qu’ils se découvriront une passion bien à eux. Bien sûr, dans notre scénario idéal ils nous quittent, radieux et éperdus de reconnaissance pour tout ce qu’on a fait pour eux. 
Si on met cette fantaisie de côté, il reste la réalité d’une semaine remplie d’expériences qu’on n’aurait pu leur offrir s’ils étaient restés à la maison.
Savoir s’enlever du chemin
Pas facile de savoir si on en fait trop ou pas assez pour aider nos enfants à acquérir de l’indépendance. Et c’est important! Plus ils sont indépendants, plus ils peuvent penser par eux-même, et moins ils auront de difficulté à mettre le doigt sur ce qu’ils aiment quand ils auront notre âge (le but de cette chronique, vous vous rappelez?).
Les camps vous inquiètent? Vous avez peur que votre enfant ne soit pas bien intégré? Qu’il s’ennuit trop de la maison? Je vous recommende de lire les articles que Joanne Kates a écrit dans le Globe & Mail. Oui, oui, la Joanne Kates qui a fait des critiques de restaurants pour le Globe durant des années. Il se trouve qu’elle est aussi la directrice du camp Arowhon, dans le parc Algonquin, depuis 1989. Googlez les titres suivants:
Camps en français
De nombreux parents francophones de l’Ontario se tournent vers les camps du Québec pour faire d’une pierre deux coups avec des expériences qui renforcent le français de leurs enfants.
Sur le site www.camps.qc.ca (regroupant tous les camps certifiés par l’Association des camps du Québec) vous trouverez un moteur de recherche permettant de trouver des camps par catégories, des tests pour aider vos enfants à identifier le type de camp qui leur conviendrait le mieux, et le courriel de chaque camp membre.
Vous pouvez encore tenter votre chance. J’ai contacté quelques-uns de ces camps et il leur restait encore de la place pour le mois d’août. Chose certaine, c’est une excellente ressource pour vous aider à trouver pour l’été prochain des camps français qui sauront passionner vos enfants.

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Wednesday, July 18, 2012

Une mère dans un parc

D'une mère à l'autre
Chaque fois que je passe devant le terrain de jeu du parc de mon quartier (Jimmie Simpson), je souris en pensant à ma voisine Rosemary.


La Ville a un jour décidé d'installer une clôture pour empêcher les chiens d'accéder au terrain de jeu et sa belle pataugeoire.

Nous étions quelques mères à discuter sur un balcon devant le parc tout en regardant les travailleurs de la Ville enfoncer les piliers devant soutenir la clôture. Ils avaient choisi de les mettre le plus près possible de la pataugeoire, pour une raison qui nous échappe mais il était évidant pour n'importe quelle mère qu'il y aurait perte de jouissance avec ce scénario.

Mon amie est allée sur le champ parler avec les travailleurs, leur expliquant les avantages de repousser les piliers. J'avais peu d'espoir en son pouvoir de faire bouger la grosse machine municipale...

Les gars ont vu son point de vue, ont déplacé de 3 mètres les poteaux et installé le grillage.


Depuis, les familles visitent notre pataugeoire locale profitent de 10 pieds d'espace gazonné entre la pataugeoire et la clôture, tout ce qu'il faut pour un pique-nique familial réussi.

Cé t'y pas fin?!


Voir mes autre blogues de la série Pouvoir des consommateurs
Pouvoir des consommateurs: la boîte des commentaires

Pouvoir des consommateurs: pétitions

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Bénévolat et la perception du temps

Pas le temps?
Dans l'esprit du livre Drive dont je parlais dans mon dernier blogue, les résultats d'expériences menées l'Université de Pennsylvanie révèlent un paradoxe intéressant.


Les gens hyper occupés qui choisissent de faire du bénévolat malgré leur horaire chargé ressentent une impression accrue d'être maîtres de leur temps, d'avoir le temps. Les chercheurs en concluent que leur temps voué à aider les autres accroît leur sentiment de compétence et d'efficacité (la recherche de maîtrise dont parlait l'auteur Daniel Pink), ce qui aurait pour effet d'étirer le temps dans notre esprit.

On résiste souvent à "en faire plus" parce qu'on oublie que toutes les actions ne sont pas égales dans leur impact sur notre qualité de vie.

(Photo tirée du site makose.ca)

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Monday, July 16, 2012

Drive (Daniel Pink)

Y'en a marre!
Une amie commentait récemment combien elle en avait marre d'avoir à justifier qu'elle ne veuille pas "avancer" dans sa compagnie. 

La réaction de ses collègues ou de ses amis bien pensant sous-entend inmanquablement un jugement sur son manque d'ambition, résultant en un épuisant cocktail d'émotions de culpabilité, découragement, révolte de sa part. Je lui ai dit que j'avais sous la main le livre qu'il lui fallait pour mieux comprendre (et mieux expliquer) son choix: Drive: The Surprising Truth About What Motivates Us de Daniel H. Pink.
Je n'ai pas lu la version française, La Vérité sur ce qui nous motive, disponible sur Amazon.ca et ferai donc des traductions libres des propos de l’auteur. 
Drive fournit un bel exemple de cette tendance bien humaine que nous avons de nous accrocher à une façon de faire pour la simple raison que «ça a toujours fonctionné» (par exemple, on est supposé de toujours vouloir “monter” dans la compagnie). 
Ce peut-il que mon amie ait réalisé que cette façon ne répond plus à ses besoins d'aujourd'hui? 
Évolution
Il y a 50 000 ans, l'organisation sociale était plutôt simple à travers la planète. Survivre était la motivation première. Nous étions alors régis par le système opérationel «Motivation 1.0», comme l'appelle l'auteur de Drive. Il se limitait à l'expression de nos instincts biologiques: bouffer, ne pas se faire bouffer, dormir, se reproduire. 
Puis, de plus en plus en contact avec des étrangers avec lesquels il nous fallait collaborer pour notre survie, nous avons délaissé ce système uniquement fondé sur nos pulsions biologiques. C'est le début des échanges économiques. On ne peut plus tout prendre de force. Il nous faut offrir quelque chose en contrepartie. 
La carotte et le bâton
Nous en sommes alors au système opérationel «Motivation 2.0», celui de la carotte et du bâton: plus on paye les travailleurs, et plus on obtiendra de résultats. Il fait tellement partie de nos vies qu'on n'y pense même plus. 
Ce système a certainement fait ses preuves, approuve Pink, mais il ne suffit plus pour expliquer des comportements de mieux en mieux répertoriés par les observateurs s'intéressant à la psychologie de la motivation. Il ne suffit plus, par exemple, pour expliquer le phénomène Wikipedia.
Où est la carotte?
Wikipedia, lancée en 2001, publie maintenant plus de 3 millions articles en anglais (parmi les 16 millions d'articles en ligne sur ce site).
Vous êtes-vous déjà demandé qui au juste écrit Wikipedia? Un article du Business Insider nous éclaire sur le sujet. Wikipedia est le résultat de la collaboration de dizaines de milliers d'individus ayant soumis gratuitement quelques articles selon leur champ d'expertise. Les fondateurs estiment qu'à cela s'ajoute un corps d'environ 1 400 éditeurs bénévoles s'amusant à polir ces articles afin d'assurer une cohérence en ligne.
Ça fait beaucoup de bénévoles travaillant pour le plus grand bien de tous! Où est la carotte? Ils ne sont pas payés ni ne bénéficient de la reconnaissance de leurs pairs puisque les articles sont anonymes. Comme le remarque Pink, aucun économiste sobre du début des années 90 n'aurait endossé un modèle à la Wikipedia.
Motivation intérieure
La raison pour laquelle les bénévoles de Wikipedia continuent d'y participer est que le site comble chez eux une soif de plus en plus criante dans notre société occidentale: plus d'autonomie, plus de maîtrise, et plus de pertinence dans notre vie (“autonomy, mastery and purpose”, trois points que David Pink développe à fond dans son livre). 
C'est cette même soif qui pousse certaines personnes à quitter leur emploi pour un poste moins rémunéré et prestigieux mais donnant un plus grand sens à leur vie. Le seul critère de l'argent ne suffit plus pour leur faire endurer des horaires contraignants qui bousillent l'équilibre de la famille, des emplois sans défis qu'ils comblent sur le pilote automatique, des tâches vides de sens, des patrons aux paroles creuses, des courses perdues d'avance contre la montre.
On laisse tomber la deuxième voiture. On remet en question l'achat d'une maison plus grande. Bref, on réfléchit sur les facons de réduire les dépenses en échange d'une meilleure qualité de vie (selon nos valeurs).
Un auteur en mission
Daniel Pink cherche à convaincre les entreprises de changer leur façon d'opérer afin de créer un milieu plus stimulant et productif pour les travailleurs du 21e siècle. (Vous pouvez écouter sa présentation avec sous-titre en français dans le cadre de TED).
Pink démontre qu'il y a quatre volets à l'autonomie dans le milieu de travail idéal, les quatre T: Task, Time, Team and Technique (que je traduirais par tâches, temps, tandem et technique, si quelqu’un met la main sur la version française, laissez-moi savoir comment ils ont traduit ces quatre T!). 
On veut plus de contrôle sur son temps avec des horaires flexibles. On veut avoir son mot à dire sur les tâches sur lesquelles focusser dans notre travail. On veut travailler en tandem avec des gens qu'on choisit. On veut la liberté de décider de la technique qu'on utilisera pour arriver aux résultats voulus et de la formation requise.
De bons exemples
Pink donne de nombreux exemples de compagnies ayant eu le courage de changer pour le mieux leur façon de faire. Google et la compagnie 3M, bien avant Google, offrent les exemples les plus percutants.
Dans les deux cas, on a osé permettre aux employés de consacrer 20% de leur temps aux projets de leur choix, avec l'équipe de leur choix. Google prétend que 50% de ses meilleures idées ont été générées durant ces blocs créatifs. C'est à ces mêmes blocs que l'on doit les fameux auto-collants «Post-It» de la compagnie 3M.
Notez que Pink ne se limite pas à des considérations sur le milieu des affaires. Il fournit à la fin de son livre une boîte à outil pour les entrepreneurs, les corporations, les parents et les éducateurs.
Le temps, c’est de l’argent
Bref, la prochaine fois qu’un collègue lui demandera pourquoi elle ne pose pas sa candidature pour la “grosse job”, mon amie pourra patiemment lui expliquer qu’à cette étape dans sa vie, ce qui la motive, c’est une plus grande autonomie, pour le plus grand bien de tous les autres aspects de sa vie. Le poste plus élevé, tel qu’il est structuré maintenant, implique une réduction d’autonomie? Thanks, but no thanks.

Cet article a été publié dans l'édition du 17 juillet de L'Express de Toronto.

Thursday, July 12, 2012

Ariane Moffat: auteure-compositeure-interprète

Connectée de l'intérieur
Je ramène dans ce blog mon article dans L'Express sur le "soundcheck" d'Ariane Moffat avant son spectacle au Drake Hotel en mai dernier.

Ici encore, belle leçon parallèle offerte par une passionnée:
Plus on est connecté de l'intérieur avec ce qu'on aime, moins les circonstances extérieures nous affectent.

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Benjamin Aillaud: directeur équestre

Toute petite chose...
J'avais fait une entrevue pour L'Express avec Benjamin Aillaud, le directeur équestre de Cavalia, avant de créer cette chronique. Voici l'entrevue en question: Tous les chevaux mènent à l'Homme. Une belle leçon de vie.

Tout comme lors de l'entrevue avec Diane Greene, la proprio du bateau-hotel Boatel, ce que j'ai trouvé le plus intéressant de mon entretien avec Benjamin, outre sa passion, est sa vision des choses.

Toute petite chose qu'on améliore, qu'on apprend, a une incidence sur les autres aspects de notre vie.

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Wednesday, July 11, 2012

C'est un signe (accueil à l'université)








Prête, pas prête
Pour tous ceux et celles qui enverront un jeune en résidence pour leur première année d'université en septembre!

Quand j'ai reconduit mon fils à l'Université York en septembre dernier, voici ce qui m'attendait. J'ai trouvé cette affiche on ne peut plus efficace pour passer le message aux parents: "Votre travail est fait. On prend ça d'ici."

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Nutty Chocolatier: marketing par l'humour

Comme ils disent:"Si tu as des citrons, fais de la limonade."


Le magasin de chocolat Nutty Chocolatier (2179 Queen East, dans Les beaches) s'est fait vandaliser sa vitrine. Qu'à celà ne tienne, ils ont mis du bon vieux ducktape... et la meilleure petite pancarte qu'un commerçant ayant le sens de l'humour pouvait faire, en attendant de réparer le tout.

On peut y lire: "Look how far someone would go to get some of our nutty chocolate!" (Voyez jusqu'où certains vont pour se procurer notre super chocolat!)

Je suis certaine que je ne suis pas la seule qui a pris des photos et en a parlé.

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Tuesday, July 10, 2012

Navig8r Bike Worx: promo de service de vélo

Une business qui roule!
Vu cette semaine sur ma rue (dans Leslieville): un petit pamphlet jaune accroché à la poignée d'un vélo attaché sur une clôture de maison privée.

Il s'agissait d'une promo originale d'un gars pour proposer ses services de réparation de vélo.
J'ai adoré sa promo pour plusieurs raisons:

• Allant un cran plus loin que les autres réparateurs du coin, il offre ses services à domicile ou au bureau. Brillant! Il a trouvé une façon de nous faciliter davantage la vie.
• Il a créé une image attirante et efficace, sur une couleur voyante (son visage "encadré" par une roue de vélo).
• Il a fait une promo ciblé, commençant par "Dear Booth Ave. area Cyclist". Je présume qu'il a fait de même pour les rues avoisinantes. Je sens déjà que j'aurai du service dans mon quartier).
• Finalement, il a listé toute une série de services connexes qu'il peut nous rendre: consignation pour vendre vieux vélos, entreposage d'hiver, ateliers de réparation de vélo, etc.
• En bonus, il a agrafé un élastique au dépliant et nous suggère de l'accrocher à quelque part où on pourrait facilement le retrouver quand viendra le temps d'avoir besoin de ses services (sur le guidon de notre vélo, par exemple).

Nom/coordonnées du commerce: 
Navig8r Bike Worx, navsbw@gmail.com, 416-879-5712.

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Monday, July 9, 2012

Diane Greene: proprio d'un bateau/hôtel

Un beau grand bateau
En interviewant Diane Greene, co-propriétaire du seul bateau Bed & Breakfast de Toronto, je pensais aller à la rencontre d’une passionnée de l’eau qui a trouvé sa... voie (maritime). Mais ce que j’ai trouvé est encore plus intéressant: un modèle inspirant de femme utilisant son gros bon sens pour rester connectée avec ce qu’elle veut.
On peut dire que Diane et Ted Greene avaient de “grosses jobs”. Elle, top-vendeuse d’une grande firme de logiciels; lui, dirigeant 65 employés en tant que directeur IT pour la région York. S’étant rencontrés sur le tard, alors qu’ils étaient tous deux parents de grands ados et au sommet de leur carrière, ils se sont mis à réfléchir à deux têtes à ce qu’ils voulaient faire du reste de leur vie, qu’ils voulaient passer ensemble.
“Qu’est-ce que t’aimerais faire à ta retraite?” lui demandait Ted à leur troisième rendez-vous. “Rester sur un bateau!”, a-t-elle répondu sans réfléchir. Ni elle ni Ted n’avaient prévu mener la vie de bateau. Mais Diane avait passé les étés de son enfance près de la mer ou sur le bord d’une rivière. Elle se considérait une “fille d’eau”. 
Élément déclencheur
Un des éléments déclencheurs qui les a mis sur la route de la pré-retraite: un parent qui avait prévu une foule de projets après une retraite qui n’est jamais venue, remplacée par une longue maladie. “Après toute une vie élevée à travailler dur jusqu’à la retraite, pour “vivre” après 65 ans... Ça fait penser.” Ce à quoi Diane, bilingue originaire du Nouveau-Brunswick, ajoute: “Comme ils disent, we stepped out of the corporate threadmill.”
Loin de se moquer de ceux qui font d’autres choix de vie (Diane admire énormément tous ceux qui sont passionnés par leur travail), il est clair qu’elle a senti qu’elle s’était fait monter un beau grand bateau en acceptant les longues heures et le grand stress du monde corporatif (comme le dit si bien Gerry Boulet dans sa chanson Vous m’avez monté un beau grand bateau).
Cétait écrit
En participant à une encan silencieuse, ils gagnent une croisière d’un jour avec un charter sur le Lac Simcoe. En voyant tout le bien que cette journée coupée de la folie de leur quotidien leur avait fait, ils ont constaté, simplement: “On pourrait faire ça!” Le nom du bateau responsable de cette expérience marquante: Meant to be.
L’hiver suivant, ils ont suivi tous les cours requis de navigation. Puis se sont acheté un bateau de 38 pieds (pour se pratiquer) qui est devenu leur chalet de weekend durant trois ans. Les enfants grandis et leur chien qui meure résultent en des weekends de plus en plus longs. La retraite-dans-10-ans se modifie naturellement en retraite-dans-5-ans.
En 2003, une visite “pour le fun” d’un bateau à vendre à Montréal fait tout basculer. C’est un bateau à moteur de 65 pieds, comptant quatre chambres, un grand salon et deux decks. De retour à leur voiture en route vers Toronto, suite à leur après-midi sur le dit bateau, ils échangent deux courtes phrases. Ted: “Qu’est-ce que t’en dit?” ; Diane:“Let’s do it!” . 
Une vie plus simple
Ils achètent le bateau, vendent leur maison, acceptent une offre alléchante de pré-retraite présentée à Ted, qui se met à temps plein à la préparation du bateau pour la vie dans le Sud. Diane quitte son emploi encore plus rapidement que prévu. 
“Pourquoi ne pas attendre encore un peu?”, demande son fils à Diane. “Pour une meilleure pension? Pour quoi faire?”, répond-elle. Pour une plus grosse maison? Plus de voitures? Ce qu’ils désirent par dessus tout, c’est une vie plus simple, moins stressante... et des hivers sur l’eau dans le Sud. 
L’idée de base du Bed & Breakfast sur le Boatel (voir www.boatel.ca pour plus d’information) était de la tenir occupée en attendant novembre (la fenêtre d’opportunité pour entreprendre le voyage dans les canaux jusqu’à la mer tout en évitant la saison des tempêtes).
Ils ont offerts des charters dans leurs premières années dans le Sud, mais ont réajusté leur tir en constatant que c’était réellement beaucoup de travail. “C’est pas pour ça qu’on a pris notre retraite!”, ont-il réalisé. 
Les clients du Boatel sont beaucoup plus autonomes. Ils trouvent en leurs hôtes d’excellents guides pour les diriger vers les activités intéressantes du centre-ville de Toronto. Chaque matin, devant un copieux déjeuner avec Diane et Ted, les invités ont le loisir d’en apprendre plus sur la vie de bateau et les voyages dans le Sud (un des grands attraits du Boatel, à en juger par les commentaires laissés à différents endroits sur l’internet).
De nombreux clients ont confié à Diane qu’ils se sont acheté un bateau suite à leur expérience sur le Boatel. Amarré aux abord du parc HTO, avec vue sur le Rogers Centre et la Tour CN, le Boatel offre un surprenant oasis de tranquilité permettant aux visiteurs de goûter à la vie de bateau. 
Question de priorités
Comme ils ont le muscle de “l’identification de leurs priorités” bien développé, Ted et Diane s’apprêtent maintenant à vendre le Boatel. Depuis 8 ans qu’ils ont le Boatel, il y a eu quelques années où ils n’ont pu se rendre dans le Sud avec leur bateau, pour des raisons techniques ou climatiques. Ils ont convenu qu’en achetant un plus petit bateau qu’ils laisseraient dans les Keys, ils ne seraient plus à la mercie des éléments extérieurs. 
De plus, une nouvelle priorité non négligeable s’est ajoutée dans l’équation: la venue de petits-enfants dans la famille! 
Sous peu, ils passeront donc le flambeau du plus cool des Bed & Breakfast de Toronto à quelqu’un d’autre mais ils ne seront pas pour autant coupés du monde des bateaux quand ils seront en ville. Suite à tous leurs cours, ils sont tous deux accrédités pour assister les gens qui désirent faire évaluer un bateau avant d’en faire l’achat. Et Ted est maintenant capitaine de charter autour de Harbourfront durant l’été... sur un autre bateau. 
--------
INFORMATION
Contact: Diane Greene 
Il est encore possible de réserver une nuit à bord du Boatel jusqu’au 30 septembre 2012. La grande chambre avec petite salle de bain attenante n’a rien à envier à une chambre dans un bon hôtel du centre-ville. Les deux autres chambres sont séparées par une petite salle de bain. Elles offrent un lit double lové dans un cocon. Une véritable expérience de bateau. 
Note pour les familles: Ils acceptent les enfants de 10 ans et plus. Les familles se partagent souvent les deux petites chambres avant. Notez que le Boatel n’est pas accrédité pour faire du charter autour de Toronto et reste amarré durant votre séjour.
Tarif (occupation double, incluant le petit déjeuner): $210 par nuit pour la grande chambre avec salle de bain privée et télévision. $170 pour chaque petite chambre avec salle de bain partagée. Il faut réserver pour un minimum de deux nuits.


Photo: Courtesy Boatel, racoons by the water

Photo: Courtesy Boatel, happy customer on deck
























Saturday, July 7, 2012

Le pouvoir des consommateurs: la boîte des commentaires

Pourboire virtuel
En tant qu'auteure, je reçois souvent de beaux commentaire, en personne ou par courriel, de lecteurs qui ont apprécié mes livres et mes articles. On apprécie toujours quand quelqu'un prend le temps de nous dire ce genre de compliments (ou des critiques). Ça nous permet de nous améliorer, ou de constater qu'on est sur la bonne voie.

Mais vous n'avez pas idée de l'impact que peuvent avoir ces mêmes commentaires si vous les publiez en ligne sur les sites, les blogues, Amazon ou Facebook! 

Par exemple, mes deux guides sont offerts sur amazon.ca. J'ai découvert récemment que deux personnes avaient laissé des commentaires pour Toronto Fun Places. Pour les visiteurs d'Amazon, des commentaires sous un livre qu'ils considèrent acheter, c'est un peu comme voir du monde dans un restaurant où ils considèrent aller manger. Ça donne confiance!

Donc, la prochaine fois que vous ressentez l'envie de communiquer votre enthousiasme pour les produits ou services de quelqu'un, pensez à un endroit publique en ligne où vos commentaires pourraient résulter en un revenu accru pour ces gens que vous appréciez.

Une sorte de pourboire qui ne coûte rien!

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Le pouvoir des consommateurs: pétitions

Petit geste va loin
Il ne faut pas sous-estimer l'impact de vos petits gestes en ligne.

Chaque fois que vous laissez un commentaire, que vous cliquez "Like" sur une page Facebook ou que vous ajoutez votre nom à une pétition. L'accumulation de chaque petite action individuelle (faite dans l'intimité de tout un chacun, devant la lueur bleu de son écran) a parfois des résultats étonnants.

Le dernier bon coup que j'ai noté concerne le magazine de mode pour ados Seventeen.


Suite à la pétition d'une jeune ado de 14 ans gérée sur le site change.org (dans laquelle elle faisait la modeste demande au magazine Seventeen d'inclure au moins une photo non retravaillée sur photoshop dans chaque parution.

80,000 signatures plus tard, le magazine s'est engagé à ne plus retoucher les photos de jeunes filles et de modèles! Dans tout le magazine! Ainsi qu'à se forcer pour représenter une plus grande variété de types de corps et de beauté.

(Il est à noter que ce genre d'action fonctionne pour le moment parce qu'on n'est pas encore inondés de requêtes d'individus.)

L'auteure et illustratrice québécoise Élise Gravel a lancé un projet hilarant un peu dans le même esprit, pour aider les jeunes adultes à jeter un regard plus critique sur la mode: Nunuche, ton magazine avec du contenu dedant, vendu en librairies. Faut voir la page Nunuche Facebouque de ce magazine tordu!


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Tuesday, July 3, 2012

Free (Chris Anderson)

Donnez et vous recevrez
Cet adage des sages d’hier et d’aujourd’hui fait de plus en plus ses preuves comme outil de marketing. C’est le modèle sur lequel s’appuient des artiste de la rue comme Victor Fraser, peintre de trottoirs, dont je parlais la semaine dernière.

Quand le créateur des “Love Letters” qui ornent maintenant le côté nord de l’avenue  Danforth (à l’est de 798 Danforth) a entrepris d’enjoliver gratuitement les trottoirs de ce quartier, il ne s’agissait pas exclusivement d’un acte altruiste d’expression artistique. 
Au moment où j’écris cette chronique, l’artiste a complété son oeuvre (“Y” et “Z” manquaient encore à l’appel il y a deux semaines). Je l’aurai mentionné dans trois articles et deux blogs, et j’enverrai cette semaine des photos de son alphabet sur Twitter. Il peut s’attendre à faire amplement parler de lui cet été. 
En nous offrant son oeuvre, Victor Fraser a en fait troqué son temps pour une visibilité accrue et sans frais dont il ne tient qu’à lui de profiter.
Freemium vs premium
Dans son livre Free, The Future of Radical Price, Chris Anderson (aussi rédacteur en chef du magazine Wired) baptise de “freemium” toute offre gratuite qui peut s’associer à une version “premium” d’un produit ou service.
L’idée de base ici est que quelques consommateurs prêts à payer pour une version supérieure du service subventionnent l’utilisation gratuite de ceux qui sont contents avec la version de base. 
Pas convaincus que ça marche? C’est le modèle d’affaire de Flickr, où les utilisateurs qui désirent obtenir plus d’espace pour afficher leurs photos que ce qui convient à 90% des utilisateurs de Flickr, paient des frais annuels très raisonnables.
Concrètement, ça veut dire quoi?
Comme le mentionne Anderson, donner gratuitement nos services n’est pas une solution magique pour devenir riche! Il faut penser créativement aux façons de convertir l’attention et la réputation générées par nos actions gratuites pour les convertir en argent sonnant.
Victor Fraser peut maintenant faire une série de photos de ses lettres et les vendre en cartes postales ou cartes de souhaits aux boutiques locates, en prenant soin de laisser ses coordonnées à l’endos des cartes. 
Il peut répertorier sur internet toute mention de son projet (médias, blogs, Flickr) et en envoyer les liens à d’autres blogs et média, afin de décupler sa visibilité. Idéalement, l’artiste devrait avoir une page Facebook publique où les gens peuvent le trouver facilement et où il peut afficher ces liens.
Finalement, fort de plus de crédibilité quand à l’attention que ses oeuvres peuvent apporter à une entreprise, il peut envoyer des liens aux commerces qui pourraient bénéficier de sa forme d’art. Pas plus tard qu’hier, j’ai remarqué que le marchant de thé de mon quartier avait écrit  sur le trottoir un grossier “Ice Tea” avec une flèche pointant vers son magasin. Il aurait tout avantage à faire peindre un grand verre de thé glacé désaltérant pour créer un peu l’événement sur la rue, attirer l’attention et ajouter au côté cool de Leslieville.
Le meilleur des scénarios
Le meilleur exemple de qui peut arriver à un artiste talentueux qui tire le maximum des “freemium” est celui de Kurt Wenner, un architecte américain qui s’est découvert une passion pour l’art de la perspective de la Renaissance et a tout lâché pour aller étudier directement à la source, en Italie, en subventionnant son apprentissage par ses dessins de grand maître à la craie sur les trottoirs. 
Allez voir les clips sur son site kurtwenner.com. Kurt Wenner s’est bâti une réputation par la qualité et l’originalité de ses oeuvres faites en quelques jours sur les places publiques. On dit qu’il est l’inventeur des dessins de pavée 3D. 
Puis des corporations l’ont approché pour réaliser des oeuvres attirant l’attention sur leurs produits. (Absolut Vodka fut la première à lancer cette mode.) Une excellente entrevue avec l’artiste sur le site sunriseartists.com décrit cet univers lucratif des commandites d’oeuvres. 
Céééé bôôôô!
Vous êtes fascinés par les dessins de rue de grande en vergure? Je suis tout à fait d’accord avec la liste des top-5 artistes de rue dressée par le bloggeur Bored Panda, accompagnée de photos fantastiques: Edgar Mueller, Eduardo Rolero, Julian Beever, Manfred Stader et, bien sûr, Kurt Wenner.
Peut-être qu’un jour, Toronto embarquera dans le bal des festivals de dessin de rue qui pullulent maintenant à travers le monde (apparemment, juste aux États Unis, il y en aurait entre 50 et 100 par année).

(Chronique parue dans L'Express de Toronto du 3 juillet 2012)

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