Wednesday, October 24, 2012

Suggestion de sortie de fille: Belle talle d'art public

















Belle talle!
En faisant la recherche pour mon prochain guide (Toronto Urban Strolls... for girlfriends, Part 2), je viens de trouver le meilleur quartier de la ville pour admirer les murales urbains, et il s'agit du Junction Triangle. Voyez par vous même dans la galerie accompagnant mon dernier article dans L'Express de Toronto: Belle talle d'art public.


Tuesday, October 23, 2012

Margot Allin: designer passionnée de mode et de conversations

(Article publié dans L'Express de Toronto le 16 octobre 2012)

L’histoire derrière un nom

En marchant dans mon quartier de Leslieville, je vois les noms de commerces défiler au dessus de ma tête. Joy Bistro évoque une émotion que le restaurant espère générer avec sa bonne bouffe; Te Aro indique que les patrons du café sont néo-zélandais, la boutique Nathalie-Roze porte le nom de la dessinatrice de mode propriétaire. Mais que se trouve-t-il derrière le curieux nom de la boutique de vêtements “Any Direct Flight”? 

C’est ce que j’ai demandé à Margot Allin. Et il se trouve que cette designer a nommé sa boutique ainsi afin de ne jamais oublier une importante leçon de vie. 

Une bien jolie histoire
Margot et son mari avaient planifié leur voyage de noce en Colombie. Malheureusement pour eux, ils avaient choisi le jour où Bush père a décidé de forcer la fermeture de l’aéroport de Bogota dans une opération pour combattre le cartel de drogue. 

En transfert à Miami, entre deux avions, et devant prendre une décision sur le champ,  ils ont demandé à l’agente de leur assigner n’importe quel vol direct (“any direct flight”) en partance vers le Sud. Elle les a envoyés en Ecuador. Ils y ont fait un voyage fantastique.

C’était pour Margot une métaphore parfaite pour la vie en général. Ton chemin te semble tracé d’avance, puis la vie te fait bifurquer. Tu peux te rebiffer ou rajuster tes voiles dans la nouvelle direction. Elle et son mari ont choisi la deuxième option, et l’expérience fût on ne peut plus positive. On comprend maintenant pourquoi “Any Direct Flight” était un nom idéal pour Margot qui voulait suivre sa passion pour les beaux tissus, histoire de voir où ça la mènerait.

De fil en aiguille
Toute petite, la designer passait ses étés au bout du quai avec sa grand-mère, à repriser, découdre et refaire des vêtements. Assise en tailleur, elle faisait son apprentissage avec son mentor et apprenait les rudiments de la couture tout en découvrant la beauté des tissus.

Adolescente, ne pouvant se payer les grandes marques utilisant tous ces tissus de qualité, elle achetait de belles frippes dans les magasins seconde-main, qu’elle refaisait à sa taille et aux goûts du jour. Ses amies lui ont demandé d’en faire pour elles. Et de fil en aiguille...    

Oser demander
Ayant ouvert un petit atelier dans son sous-sol, la dessinatrice, de nature très sociale, a rapidement senti le besoin d’avoir pignon sur rue. En se promenant sur Queen Ouest, elle a le coup de foudre pour un petit espace appartenant à un vieux tailleur.

Sans réfléchir, elle lui a demandé s’il considérait prendre sa retraite sous peu. “Ma femme m’y pousse depuis un bon moment!” lui a répondu le vieil homme en riant. En moins d’une heure, les deux signaient une promesse de location dans quelques mois. 

Elle a occupé cet espace durant plus de dix ans, perfectionnant sa technique (elle affectionne particulièrement les pièces classiques de coupes intemporelles) et ajoutant peu à peu les vêtements d’autres designers à ceux de sa collection. Puis elle a acquis sa belle grande boutique au 1382 rue Queen Est.

Café à la mode
Margot a toujours été fascinée par les boutiques de mode de Paris et de Budapest, où l’on sert pâtisseries et café aux clientes. Quelle meilleure façon d’engager la conversation. 

Il y a moins d’un an, elle est donc passée à l’action et a réaménagé son espace pour accommoder une grande table communale, quelques petites tables et un long comptoir où elle sert américanos, thés odorants, gâteries et même sandwichs grillés. Elle se dit enchantée de l’expérience.  

Lors de ma visite, des réguliers de tout âge se pointent pour commander un petit café ou un sandwich pour emporter. Une cliente donne à Margot un bouquet de fleurs de son jardin. Une jeune fille timide, trouvant son courage devant le beau visage ouvert de la designer, ose lui proposer ses services de vendeuse. Deux hommes joviaux échangent avec la proprio des informations sur les travaux de la ville.    

La designer considère maintenant faire une ligne pour hommes, inspirée par cette nouvelle clientèle que lui amène le café. Pour le moment, on trouve sur place sa propre ligne de manteaux, tailleurs et pantalons palazzo Any Direct Flight au côté des créations originales de Aventures des toiles, Momo, Coco Chine et autres marques de qualité, ainsi que la ligne de bottes et chaussures El Naturalista. (Les prix sont comparables à ceux des créations qu’on voit au salon One of a Kind de Toronto.)

Pendant que vous y êtes
À deux minutes à l’est de Any Direct Flight, vous verrez l’imposante propriété du Ashbridge Estate, dont le terrain est ouvert au public. Je m’y suis rendue avec l’idée de m’y assoir pour manger un burrito acheté dans le minuscule et original “boui-boui” Chino Locos (4 avenue Greenwood). Malheureusement, il n’y avait pas de bancs publics sur ce terrain. Mais ça m’a permis de goûter au meilleur burrito en ville! Croustillant à l’extérieur et regorgeant de saveur à l’intérieur. La prochaine fois, j’y prendrai un “take-out” pour toute la famille. 

Juste à l’ouest de Greenwood, vous trouverez Love the Design, le magazin de meubles de style “chic industriel” appartenant à la photographe qui expose ses belles oeuvres laquées dans la boutique de Margot. Entre les deux commerces, vous croiserez Sausage Partners, une boucherie spécialisée en saucisses, le magasin de location de films d’auteurs Film Buff, et Jaws Antiques, un bric-à-brac amusant à visiter.

INFORMATION
Any Direct Flight
416-504-0017 
Où: 1382 rue Queen East (à l’est de l’avenue Greenwood)
Quand: Le café est ouvert au minimum de 9h à 18h tous les jours de la semaine 






































































































Tuesday, October 16, 2012

Petites surprises des concerts privés

Private showing... privé
En anglais, on peut dire "private showing" pour un concert dans un salon privé.

Mon mari a assisté au spectacle de l'australien Daniel Champagne au Dakota Tavern cet été. L'artiste racontait justement qu'en Australie le phénomène des shows de salon dont j'ai parlé dans plusieurs blogues bat son plein.

À la fin d'une performance publique, une client est venu le voir pour lui demander s'il prenait des contrats de "private showing", ce qu'il a confirmé. Elle l'a engagé pour une performance la semaine suivante dans sa maison.

Quand Champagne s'est pointé, il a réalisé qu'il allait performer devant un public de une personne, la dame en question... "I had not realized she was booking me for a "privates" showing!" a-t-il raconté aux spectateurs du Dakota, qui a éclaté de rire.

(Privates = parties privées)
Ce sont les risques du métier!

Autres articles sur les spectacles privés dans les salons;
Don de soi d'un doué
Amène-toi chez nous...

Marketing gratuit sur amazon.ca

Marketing gratuit!
En préparant ma conférence pour l'Association des femmes d'affaires francophones, je me suis replongée dans EVEolution de Faith Popcorn, dans le but de m'inspirer pour un angle intéressant. (J'ai parlé de Faith Popcorn dans un blogue récent pour parler des tendances qu'elle analyse et affiche sur son site web.)

Paru en 2000, et le relisant 12 ans plus tard, je n'en revenais pas combien EVEolution est encore des plus pertinents. Mais surtout, je découvrais combien ce livre m'a influencée dans la création de mon dernier guide pour les copines! On oublie ce qui nous a marqué; reste juste la marque...

D'une pierre deux coups
Au lieu de tout simplement me faire ces réflexions, dans l'intimité de mon bureau, j'ai décidé d'écrire sur le champ une petite critique du livre sur amazon.ca. (J'ai choisi amazon.ca et non amazon.com parce que mon marché a plus de chance de consulter amazon.ca.. Lisez ma critique en bas de la page du livre de Faith Popcorn pour voir ce que ça donne.)

C'est un réflexe que j'essaie de développer de plus en plus, et que je recommande à tous ceux qui se sont développé une expertise dans un domaine et qui lisent sur le sujet. C'est gratuit. Ça donne de la visibilité à notre nom et à nos produits ou services. 

Dans mon cas, ayant en plus un livre en vente sur amazon.ca, ils permettent d'en faire le lien dans ma critique. Even better!

EVEolution (Faith Popcorn)



Have a little Faith...
Faith Popcorn, vous connaissez? C’est une gourou des tendances des consommateurs dont je suis la fan mordue depuis que j’ai lu son livre éclairé sur l’avenir du marketing auprès des femmes,EVEolution, publié en 2000.

Tous les ans, sa firme BrainReserve publie une liste des tendances qui gagnent du terrain et influenceront la nature de la demande du marché pour des années à venir. En 2010, elle identifiait la tendance Lo-Co (Local Cocooning). Et cette année, j’en vois des exemples partout.

Le cocooning local est la suite logique d’une tendance de rejet des idoles qu’on remarque depuis quelques années. Tendance qui explique entre autres le phénomène de la chanteuse Adèle, femme hors catégorie qui a fracassé tous les records de vente. Internet aidant, le marché a su imposer ses goûts. L’industrie a suivi.

Puis, la combinaison d’une méfiance des grandes corporations et de la perception d’un monde menaçant continue de pousser la demande vers ce qui est local. On se tourne vers la vie de quartier. On appuie ceux qui nous appuient. On ressert les rangs, réduit notre périmètre. Savoir d’où viennent les choses, qui les a faites devient plus important.

Un ‘ti panier sous mon bras
Un exemple? Les marchés du fermier qui font maintenant partie de la scène urbaine.

Vous pouvez lire le résumé des prédictions de cocooning local sur le sitewww.faithpopcorn.com. (Cliquez sur In the News dans le menu du haut, puis, sous FPBR Predictions, choisissez 2010 Predictions pour y lire 2010 The Year of Lo-Co (Local Cocooning). 

Dans ce texte, Faith Popcorn affirme que les supermarchés auront intérêt à réagir à cette tendance des marchés du fermier s’ils veulent maintenir leur part du marché. 

Elle leur recommande de recréer un feeling plus intime et de bien communiquer aux clients l’information sur ses fournisseurs locaux avec des photos ou des sites web.

Je pense que Loblaws a compris le message. Lors de ma dernière visite dans le nouveau Loblaws établi dans le Maple Leaf Gardens (coin Carlton et Church), je me suis trouvée nez à nez avec un épicier qui me vantait les qualités de ses légumes, laptop en main. À y regarder de plus près, j’ai vu qu’il s’agissait d’un écran de la forme d’un homme grandeur nature, qui projetait un clip de l’épicier me parlant!

Le lococonsommateur
Pour Faith Popcorn, il est clair que cette tendance de vouloir manger local est en voie de s’étendre au-delà du marché de l’alimentation. Elle prédit que les gens (ceux qui peuvent se le permettre, bien entendu) redoubleront d’efforts pour acheter et consommer des produits et services issus de leur communauté. 

Elle parle entre autres de «Locotainement» (Local Entertainment).

Aux États-Unis, en 2009, alors qu’on remarquait une baisse de 6.6% des ventes de billets pour les parties de baseball professionnel, 43 millions de fans assistaient aux matchs des ligues mineures (un record de tous les temps maintenu six années de suite). 

BrainReserve soutient qu’il s’agit ici de la pointe de l’iceberg d’une tendance face au monde du divertissement à rechercher des lieux de diffusion plus accessibles, des coûts d’entrée plus abordables, et un rapport émotif plus en profondeur avec l’expérience. 

Et ça, ce sont de bonnes nouvelles pour les artisans et artistes des milieux de la musique, du théâtre, des arts visuels et autres disciplines. 

Articles reliés, sur les concerts dans les salons privés: 
Don de soi d'un doué
Amène-toi chez nous

Wednesday, October 10, 2012

Débat passionné autour d'un baiser!

Mais je rêve?!
Dans la nuit du 8 octobre, je fais un de ces rêves en boucle, avec une scène qui se répète en diverses variations. 

Il s'agit du baiser entre un matelot et une infirmière photographié sur le vif par Alfred Eisenstaedt pour le magazine LIFE, le jour où on a annoncé la fin de la deuxième guerre mondiale. (Peut-être parce que la semaine d'avant, j'avais photographié une murale inspirée de cette photo, qu'on pouvait admirer le long du sentier High Line à New York.)

Le lendemain matin, j'ouvre le Globe et tombe sur un article sur la fameuse photo. Apparemment, un blogue écrit là-dessus récemment vient de faire couler beaucoup d'encre!

Un baiser viral
Une bloggeure de Londre a analysé ce baiser comme une représentation d'une aggression sexuelle plutôt que d'une célébration. Son blogue, publié le 30 septembre 2012, est devenu viral la semaine dernière. Entre autre, on peut y lire: "The fact that this much-loved photo is a depiction of sexual assault, rather than passion, is an uncomfortable truth". Les faits que relève l'auteure du blogue sont que le marin et l'infirmière étaient en fait de parfaits inconnus, que le gars était saoul, et que la fille n'avait pas embrassé, elle avait été embrassée.

Aggression sexuelle? Mais je rêve! 
En fouillant un peu, j'ai trouvé cet article du 18 juin 2012, dans lequel un journaliste a interviewé le marin et sa femme (qui n'est pas l'infirmière). Dans l'article, on apprend que c'était le premier rendez-vous du marin et de sa future femme. Qu'ils étaient au cinéma mais que tout le monde est sorti dans la rue en plein milieu du film, qui ne pouvait faire compétition à l'extraordinaire nouvelle que la guerre était terminée. 

Bien sûr, la jeune infirmière, femme de son époque, se devait de confirmer qu'elle n'avait pas choisi d'embrasser un inconnu. Mais tout comme la future femme du marin, qui n'en a jamais voulu à son futur, ne peut-on pas imaginer que l'infirmière était toute aussi prise par la fièvre collective (vous avez déjà vu comment des gars machos s'embrassent quand les Canadiens marquent le but qui leur assure la coupe Stanley?) et qu'elle a vécu ce baiser pour ce que c'était? Une jubilation plus grande que soi, à la fin d'une longue guerre ignoble.

On peut aussi lire dans cet article que le marin et l'infirmière se sont revu plusieurs fois depuis, et cordialement.

L'art et les émotions
Tout est dans la perception, n'est-ce pas? Peu importe l'histoire personnelle derrière cette photo, des millions de personnes ont ressenti la jubilation du V-Day en 1945 en la regardant. Des millions de personnes se sont imaginé une histoire qui les a touchées en la regardant. Et cette histoire leur appartient.

Friday, October 5, 2012

Concerts privés: Don de soi d'un doué

C'est dans l'air
L'envie des spectacles privés dans les salons est dans l'air. C'est probablement ce qui a inspiré le chanteur et violoncelliste Kevin Fox à faire le don d’une performance privée dans le cadre d’une encan silencieuse dans la communauté artistique. 

Les acheteurs du spectacle ont profité de cette opportunité pour pousser plus loin la levée de fond pour une cause qui leur tient tous à coeur. Un bel exemple à suivre! 

J’ai découvert Kevin Fox cet été sur la scène extérieure du square David Pecault durant le Luminato. Si vous ne le connaissez pas, allez sur son site pour entendre la belle voix enveloppante de Kevin, parfait complément au vibrato de son violoncelle! Cet artiste accompli n’en est pas à ses débuts (entre autre, il a fait des tournées avec Tom Cochrane, composé des arrangements pour Justin bieber, enregistré avec Célyne Dion et produit trois CDs).

L’événement où avait lieu l’encan au printemps dernier était Ontario Contact. Les fonds recueillis lors de cet encan allaient aux programmes du CCI Ontario Presenting Network pour assister les artistes émergeants. Le don de Kevin était sa façon d’appuyer ces jeunes artistes, se rappellant très bien ses propres balbutiement dans le métier.

L’union fait la force
Trois amis du milieu de la culture ont décidé de combiner leur mise pour faire une offre avantageuse et leur union a porté fruit. Ils ont gagné le spectacle de Kevin Fox. 

L’un d’eux connaissant le proprio d'un petit restaurant du centre-ville, ils ont négocié l’usage exclusif et gratuit de son deuxième étage lors d’un après-midi d’été. (Nous pouvions commander de son menu et de son bar, tout le monde gagnait.)

Les amis ont lancé une invitation à un cercle restreint de connaissances, en demandant à ceux que ça intéressait, de faire à la porte un don pour les programmes du CCI. 

Traitement VIP
Lors du TIFF, on entend souvent parler des vedettes de cinéma qui montent vers les salons VIP où seuls sont invités quelques élus. C’est un peu l’effet que ça nous faisait!


Kevin Fox s’est révélé l’artiste parfait pour ce genre de performance. Il avait de nombreuses anecdotes à raconter entre chaque chanson et une facilité naturelle à communiquer avec les gens et les mettre à l’aise. Il a reconnu que c’est un contexte intime qui peut intimider l’auditoire. “Vous me voyez suer (c’était en pleine canicule), vous entendez tous les petits clics de mes pédales.”


Les premières mesures sur son violoncelle ont fait de nous tous des “groupies” ravis de cette proximité. Kevin, connu pour ses arrangements des chansons d’autres auteurs-compositeurs, est passé mettre dans l’art du looping. C’est un procédé grâce auquel il enregistrait une ligne musicale, la faisait jouer en boucle, enregistrait une seconde phrase musicale par dessus,, puis une troisième, pour ensuite improviser avec son violoncelle sur une riche trame sonore tout en chantant. “Terrifiant!, nous a-t-il confié. À chaque fois, j’ai la trouille de peser sur la mauvaise pédale et de tout effacer!”


Un artiste qui a le don

Après une heure de performance fantastique, nous lui avons demandé s'il avait des disques à vendre (trop contents de pouvoir le compenser un peu pour son temps). Je venais d'acheter pour $20 un de ses disques au Luminato et j'étais ravie de pouvoir acheter son deuxième CD.


"Donnez ce que vous voulez", nous a dit l'artiste. Puis il a pris cet argent... et l'a redonné aux trois comparses donateurs, afin qu'ils l'ajoutent à notre contribution à la porte, laquelle s’ajoutait aussi à la mise initiale faite par les amis lors de l’encan.


De par ce geste altruiste, Kevin Fox a offert quelque chose de valeur dans une encan (où on doit souvent miser sur "l'offre la moins moche"). Il a permis aux donateurs de décupler leur mise grâce aux dons des spectateurs à l'entrée et aux recettes des CD vendus. Et il nous a fait vivre à tous une expérience musicale unique. Par le fait même, il s'est évidemment fait une bonne publicité durant le Ontario Contact qui, pour le remercier, en a fait un commanditaire de leur prochain événement. 


C'est t-y pas bô?!


Un autre article sur les concerts privés:

Wednesday, October 3, 2012

Geneviève Groulx: chanteuse

En toute intimité
Il semble vraiment y avoir un engouement pour l'intimité des shows de salon. 

J'en ai vu un dans le coeur d'un salon privé, puis j'ai vu un spectacle privé donné dans un tout petit resto devant une douzaine de personnes. Dans les deux cas, je me suis dit que ce doit être une expérience mortifiante quand les artistes sont peu doués! Mais j'ai pu vérifier que c'est un pur plaisir quand le talent est au rendez-vous. 

Je parle de mon expérience dans le salon de Geneviève Groulx, dans ma chronique de Passions: 100 façons dans L'Express.