Tuesday, September 25, 2012

Créativité: une façon de vivre

La créativité, c'est pas juste pour les artistes!
On crée toutes les fois qu'on trouve une façon de faire, de dire autrement...

























(Vu sur Pinterest)

Monday, September 24, 2012

PADEJO: sculpteurs de ballons



Le "making of" d'une sculpture de ballons
Samedi dernier, j'ai offert mes services de gonfleuse de "ballounes" pour assister le collectif PADEJO (Paul Walty, Denis Leclerc, Joseph Muscat) dans la construction de leur oeuvre. 

Elle servait d'entrée en matière à la soirée Nuit Bouffe organisée par BRAVO. Ma part: au moins 200 ballons! Gonflés avec une petite pompe manuelle... (grâce à mes 19 ans d'expérience en fête d'enfants).

Fait cocasse, les ballons éclatant souvent, ils ont appelé la ligne 1-800 mentionné sur leur emballage. Une ligne 1-800!!! On leur a demandé des infos sur toutes sortes de considérations: qualité du site d'entreposage, température ambiante, voire pression atmosphérique... Puis on leur a suggéré d'étirer les ballounes avant de les gonfler. (Nommez-moi une mère qui ne sait pas ça!). Tordant.

Autre article sur la Nuit Bouffe:
























































BRAVO, un “trip de gang” réussi!

Attention! Contagieux.
Il y a de ces enthousiasmes qui sont contagieux. Et la passion pour l’art contemporain des artistes rencontrés lors de la Nuit Bouffe était franchement communicative. Mais la plus grande valeur de cet événement était certainement son accessibilité. Avec son concept acceuillant, à forte dose d’humour et de rebondissements, BRAVO tient un événement de qualité qui mériterait de devenir une rendez-vous francophone, une semaine avant la Nuit Blanche de Toronto.

Pour donner le ton à la Nuit Bouffe, les artistes sont littéralement “partis sur une balloune”! (Elle n’est pas de moi mais du maître de cérémonie Marc Lemyre, en grande forme pour l’occasion.)

De l’art Pop?
Voilà quelques années que le collectif PADEJO s’éclate dans des projets loufoques de construction de structures gigantesques entièrement faites... de ballons. La soirée a donc débuté dans l’atrium de Metro Hall, avec un petit verre et des canapés servis autour d’une immense sculpture autoportante représentant une sorte de reine-mère insecte avec son petit, entourée d’une clôture de barbelés (mon interprétation, j’ai le droit, c’est de l’art contemporain). 

Le trio PADEJO est constitué des artistes Denis Leclerc, Joseph Muscat et Paul Walty aimant explorer dans un travail collectif des modes d’expression différents de leur style personnel. 

Pourquoi des ballons? “Parce qu’on cherchait un médium léger qui se transportait dans une valise, pour créer un événement à Sudbury. Ça ne nous tentait pas de louer un camion!” nous explique Denis Lecler, pince-sans-rire. De plus, ça fait des “maudits beaux parties” de “pétage de ballounes”! Le grand public était convié à venir crever tous les ballons de la sculpture le lendemain après-midi à la clôture des activités de la Semaine de la Francophonie. Vous imaginez un peu?

L’art nait souvent des contraintes. En s’imposant celle-ci, le trio s’est amusé à improviser tout en explorant le matériel. Chemin faisant, ils ont pu apprécier le contact avec le public qui vient avec une longue création s’étendant sur plusieurs jours dans un espace public. “On ne sait jamais où ça va terminer. La surprise est belle.”

Ceci est une installation
Parlant de surprise, le public a participé à une petite activité surprise menée par Thom Sokoloski, partenaire du traiteur The Cheese Gourmand (il nous guidera plus tard dans une dégustation de fromages) mais également passionné des installations et commissaire du volet de Nuit Blanche Dada ReBoot! devant se dérouler samedi le 29 septembre prochain à la Distillerie.  

Nous ayant invités à nous fabriquer un masque de fortune avec une page de journal, il nous fait tourner autour de l’oeuvre de PADEJO, masqués, en nous filmant à ronde avec son iPhone. Cette expérience, nous explique-t-il, illustre bien ce qu’est l’installation en art contemporain. 

Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça brise la glace. Ainsi réchauffés, nous nous empilons dans un autobus scolaire (le véhicule par excellence pour une ambiance bon enfant) en direction de la Distillerie. Premier stop: la galerie Engine où expose présentement Paul Walty.

BRAVO épate la galerie
En se tapissant l’estomac d’une délectable terrine du chef Didier Leroy (pour faciliter la métabolisation de l’alcool qui promettait de couler à flôt toute la soirée) nous écoutons Denis Leclerc nous parler de l’art de l’installation au coeur de la belle galerie. Une discussion fort intéressante s’improvise sur le champ, sur cet art de groupe et sa place dans notre quotidien.

Puis Paul Walty présente son oeuvre, une série de douze dessins puissants de femmes solides, illustrant bien la maîtrise de l’artiste (que plusieurs d’entre nous connaissent autrement, dans le cadre de ses ateliers d’animation donnés dans les écoles élémentaires).

Dans la soirée, nous aurons l’occasion de prendre un trou normand dans la somptueuse Galerie Thompson Landry où le sculpteur Luc Bihan nous parlera de son processus de création: “Créer, ça vous soigne l’esprit.” (Il est à la tête LucSculpture, une école de sculpture pour tous âges des plus dynamiques.) 

Nous visiterons également le Labo pour y voir en primeur l’oeuvre d’art numérique de Manuel Chantre, qui y sera lancée durant la Nuit Blanche. “Non, ce n’est pas de la peinture à numéro!” souligne Marc Lemyre d’un air faussement sévère à un public rendu plus fort sur l’humour “bottine” à cette heure avancée de la soirée.

Improvisation au menu
Durant le repas (constitué d’une superbe entrée de saumon et d’un coquelet en sauce, suivi d’une dégustation de fromages artisanaux du Québec) se déroulait au son des guitares de Bernard Dionne et son partenaire de crime Xavier Didelot, tous deux menant la double vie d’enseignants de l’élémentaire et de musiciens.

Avant le repas, la danseuse Julie Lassonde nous a raconté une expérience de mauvaise improvisation puis s’est lancé avec grâce et force dans une improvisation, réussie celle-là, au son de la contrebasse de Bernard. Il est fascinant d’apprendre que cette femme pratique à la fois le droit et la performance artistique. La thèse de maîtrise de la jeune avocate a fait le pont entre ses deux passions. Il faut y jeter un petit coup d’oeil pour réaliser comment l’art peut même influencer le monde du droit.

Comme nous disait Marc Lemyre en début de soirée: “Si vous prenez ce soir le risque de parler à des inconnus, vous laisserez entrer une chose nouvelle dans votre univers. Si cette chose vous appartient à la fin de la soirée, l’art aura fait son travail de subtile transformation.”  













Friday, September 21, 2012

Little Free Library à Toronto

Ceci n'est pas une cabane à oiseau! 
Vous avez déjà entendu parler de Little Free Library? Vous en avez peut-être vu une pas loin de chez vous. Lire mon article dans L'Express de Toronto pour en savoir plus sur cet amusant concept.

Et un petit rappel pour dire qu'il y a le Word on the Street de Toronto ce dimanche 23 septembre autour du parc Queens Park. Je vous attend au kiosque 204.

Friday, September 14, 2012

Bowmanville Zoo: Pour les passionnés des animaux

Action!
Si vous avez de jeunes passionnés des animaux (et de la photographie animalière), d'ici la fin du weekend de l'Action de Grâce sera un bon temps pour visite le Zoo de Bowmanville (ouvert tous les jours jusqu'à la fin septembre, puis les weekends d'octobre jusqu'au lundi de l'Action de Grâce).


Voir mon article dans L'Express de Toronto: Bon temps pour la zoothérapie.

Word-on-the-Street 2012

As-tu du change?
Quelqu'un a repéré cette distributrice de livres à la gare fluviale de Saint-Siméon, Québec.
Bonne idée, non?

J'en profite pour vous laisser savoir que l'événement annuel Word on the Street de Toronto aura lieu dimanche le 23 septembre dès 11h, autour de Queen's Quay Park, "rain or shine". Pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit du Salon du livre des anglophones: extérieur et un jour seulement.
J'y serai au kiosque #204 pour y vendre mes deux guides Toronto Fun Places... for families et Toronto Urban Strolls... for girlfriends.

Cet été, Toronto Urban Strolls a eu l'honneur de se retrouver sur la liste des 10 meilleurs bestsellers du Globe & Mail dans la catégorie Canadian Non Fiction. Il ne m'en reste plus en entrepôt (près de 5000 exemplaires vendus en 3 mois!) mais j'en ai gardé 80 copies pour le Word on the Street!

Au plaisir de vous rencontrer...

Tuesday, September 11, 2012

Real estate: Cordonnier bien chaussé!

Coordonnier bien chaussé
Mon blogue précédent est un exemple de mauvaises relations publiques. La mauvaise réno qui a enlevé le charme de ce coin de Riverside a fait parlé les locaux. 

Les agents immobiliers ne manquent pas dans le quartier. Le consensus général est que lorsque viendra le temps de vendre ou d'acheter une maison, on se tournera vers quelqu'un qui sait nous prouver qu'il connait ce qui fait la valeur d'un quartier et qui sait reconnaitre ce qui en fit le cachet.

Comme cet autre agent par exemple:
Le mois dernier, les gens du quartier ont reçu une carte postale dans leur boîte aux lettres. L'agent s'y présente, avec un t-shirt "I love Leslieville". Puis à l'endos, il fait de la pub pour des commerces locaux (incluant un coupon pour un café gratuit dans un café indépendant et une manucure gratuite).

Autres blogues du genre:
Real estate marketing: cas de cordonnier mal chaussé?
Pitch de vente manqué: vu sur la rue Yonge
Bon coup: une petite touche d'humour va plus loin





Real estate: Cas de cordonnier mal chaussé?

Coordonnier mal chaussé
Dans mon quartier, quelqu'un a acheté un édifice sur la rue Queen, qu'il a rénové. 

Sans égard à l'intégrité du look de la bâtisse au complet (c'est un commerce semi-détaché), il a encastré les colonnes originale avec du contreplaqué et badigeonné le tout de ciment. Il a visuellement rabaissé la hauteur des grandes fenêtres que permettaient la vieille maison avec haut plafond et monté son logo en néon.

Bref, en un temps trois mouvements, il a enlevé tous les détails architecturaux qui font le charme des buildings de Riverside et de Leslieville. La nature de son commerce? Agent immobilier spécialisé dans la ventes des résidences de Leslieville et de Riverside.

Autres blogues du genre:
Real estate marketing: Cordonnier bien chaussé!
Pitch de vente manqué: vu sur la rue Yonge
Bon coup: une petite touche d'humour va plus loin






Tuesday, September 4, 2012

Ouate de phoque (What the...?)

Lost in translation
Lors de ma dernière visite à Montréal, je suis tombée sur un livre pour adolescents au titre qui mettra au défi les meilleurs traducteurs! 

Il s'agit de Ouate de phoquedes Éditions de Mortagne, rédigé sous la forme d'un journal intime.

Fait amusant, les deux auteures Sylviane Beauregard et Camille Beaumier (âgée de 17 ans) sont mère et fille!
Concept rigolo, la calligraphie de plusieurs mots dans le texte évoque visuellement les mots en question.