Wednesday, December 18, 2013

Comment profiter de toutes ces photos?

Jamais une enfance n’aura été aussi documentée que celle de nos enfants! Mais il semblerait que l’arrivée des photos numériques s’est faite aux dépens des albums souvenirs qu’on sortait de temps en temps des étagères pour se revivre des moments heureux. Voici la solution moderne d’un père créatif pour parer à la situation.

Je parlais récemment avec un père de jeunes enfants continuellement en voyage pour son travail. Chaque jeudi soir le ramène chez lui et pour renouer avec sa famille, lui et sa femme ont instauré la tradition familiale des films du vendredi soir. 

Vous avez déjà entendu parler de cette pratique louable. Peut-être en avez-vous fait vous même une tradition. Ce dont je veux parler, c’est la façon dont ce père a réussi à pousser l’enveloppe.

Longues nuits d’hiver?
Profitant de ses longues soirées d’hôtel, il s’est mis à jouer avec les photos accumulées dans son ordinateur. De fil en aiguille, il a constitué des filières thématiques de photos. Puis lui est venue l’idée de présenter le résultat de son travail le vendredi soir, en branchant son ordi à sa télévision avant le visionnement en famille (un peu comme les bandes-annonces qu’on doit se taper avant le film au cinéma).

"Hey kids, remember when
we decorated the door for Halloween?"
Au début, les enfants ont protesté, pressés de regarder le film. Puis, ils se sont pris au jeu, ravis de se voir et de commenter leurs photos de famille sur l’écran. Depuis, cette activité de prévisionnement est attendue avec anticipation par les enfants, qui ne savent jamais ce qui les attend. Parfois, le père a assemblé les photos d’un voyage antérieur, parfois, celles d’un événement spécial. Chez ces gens, il n’y a pas de photos mal aimées qui restent en archives. 

Papa reste connecté avec sa famille en manipulant ses photos durant ses voyages d’affaires. Et la petite famille reconnecte le vendredi grâce à ce charmant rituel. Ceci dit, pas besoin de voyages d’affaires pour trouver le temps. Quand on y pense, il ne suffit que de couper une heure de télé par semaine! 

Je passe aux actes
En aidant ma fille à confectionner son costume d’Halloween cette année, nous nous sommes remémoré tous les costumes qu’elle a eus depuis qu’elle est toute petite. Je m’étais pris une note mentale de retrouver le plus de photos de ces costumes. 

Inspirée par ce père dynamique, je suis passée aux actes et j’ai rassemblé les photos que vous trouverez sur ce lien,  que je leur montrerai sur notre télévision le jour de Noël. Je suis certaine qu’on va bien rigoler. Je vous en souhaite autant!



Monday, November 4, 2013

Suivez la guide sur le Chemin de Compostelle

Un pas à la foi
Les amateurs de marche reconnaissent toutes sortes de vertus à cette forme d’exercice pouvant se faire partout et en tout temps. Entre amis, on remarque qu’une bonne marche encourage les meilleures conversations. En solitaire, elle porte à la réflexion et à la méditation, mais probablement jamais autant que lorsqu’on s’improvise pèlerin sur le Chemin de Compostelle, que ce soit pour des raison religieuses ou spirituelles. 

Sue Kenney, l’auteure de My Camino, a signé mon exemplaire de son livre en y inscrivant: “I love that you love to walk!” Nous venions de troquer nos bouquins. Le hasard de la vie a fait que nous étions voisines de kiosque au dernier Word on the Street de Toronto. Moi, avec mes guides de marches sur Toronto, et elle, avec son livre décrivant son expérience de pèlerinage tout au long des 780 kilomètres du Chemin menant des Pyrénées en France à Santiago en Espagne. Toutes deux, avec une même mission: découvrir chaque jour un peu plus sur nous et ce qui nous entoure, un pas à la fois.

Prochain départ, 18 mai 2014!
On a créé un adjectif pour décrire le Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle que des pèlerins font depuis les années 950: jacquaire! La Torontoise d’origine Sue Kenney se lançait donc dans son aventure jacquaire en 2001 et publiait My Camino en 2004.

Depuis, elle a accumulé dix marches le long du Chemin, dont huit pour accompagner des groupes sur la dernière portion de 225 kilomètres du pèlerinage (de Ponferrada à Santiago en Espagne). Son prochain départ est prévu pour le 18 mai 2014. 


S’il vous est passé par la tête de vivre cette expérience, c’est peut-être un bon temps pour y songer sérieusement. Ceux qui s’inscrivent à son groupe d’ici au 1er décembre 2013 auront droit à un rabais de 10%. Ça vous donne le temps de commander le livre de Sue Kenney sur Amazon, pour 8$ en version eBook pour Kindle (vous pouvez télécharger l’application Kindle gratuitement pour votre ordinateur, toutes les informations sont accessibles sous la description de son livre). Vous ferez ainsi connaissance avec celle qui pourrait devenir votre guide sur le Chemin de Compostelle. Vous trouverez toutes les informations sur l’accompagnement de groupe sur son site suekenny.ca. 

Il n’est pas nécessaire de joindre un tel groupe pour vivre l’expérience du pèlerin. Le site canadien santiago.ca (de Canadian Company of Pilgrims) regorge d’informations utiles et de photos sur cette aventure. Mais un forfait avec Sue est plus qu’un tour guidé. Il inclut le “coaching” de Sue avant le voyage, pour ceux qui veulent se préparer physiquement, mentalement et spirituellement pour en faire une histoire unique de développement personnel, dans l’esprit du “mindfulness”. 

Sue Kenney accepte un maximum de douze marcheurs par groupe, qui couvriront à leur rythme, en petits groupes ou en solitaire, 225 kms en onze jours, en moyenne 20 kilomètres par jour (soit 5 heures de marche), avec l’assurance des retrouvailles avec le groupe en fin de journée. Des flèches jaunes dirigent les marcheurs tout au long du Chemin. 

Notez que les pèlerins enregistrés par Sue recueillent des étampes à différents points le long du Chemin. Ceux qui peuvent prouver qu'ils ont marché au moins 100 kms avant d’arriver à Santiago obtiennent une Compostella, la lettre de noblesse des pèlerins du Chemin de Compostelle.


À propos de Sue Kenney
Ayant passé la journée aux côtés de Sue lors du Word on the Street, j’ai pu apprécier la personnalité ensoleillée de l’auteure. 

En lisant son livre, j’ai retrouvé la femme chaleureuse que j’ai brièvement connue. Elle y décrit avec simplicité le complexe enchevêtrement de toutes les leçons de vie qui animent toujours nos prochains pas. Pour cette femme, la marche de Compostelle est devenue une métaphore pour notre cheminement personnel.


“Avant de faire le Chemin, je ne savais pas marcher” m’affirmait-elle, les yeux rieurs, “je ne savais que courir!” Sue avait fait plus de 20 ans au sein de Bell Canada, incluant quelques années en Angleterre à travailler en tant que consultante internationale avec un salaire dans les six chiffres. Elle était également championne d’aviron, pratiquant son sport six fois par semaine. Puis, mise à pied du jour au lendemain, avec trois grandes filles autonomes, l’occasion de faire le point et de donner un rythme différent à sa vie s’est présentée.

Dans son livre, il est question de démarche spirituelle et très personnelle, mais aussi de réflexions amusantes (avoir à marcher avec son sac à dos simplifie la décision d’une femme quant à la quantité de chaussures qu’elle emportera en voyage) et d’anecdotes de rencontres intéressantes. 

Jai adoré son histoire du chien Bernie qui aime accompagner au village voisin situé 34 kms plus loin, des pèlerins triés sur le volet, toujours confiant de trouver une bonne âme pour le reconduire à son village d’origine en fin de journée. “I believe he was sent to guide me as an example of how to surrender to the goodwill of others, without any expectation, he trusted the Camino. He walked as a free spirit, confident he would always find his way home. He loved the outdoors and never rushed his journey. He communicated with everyone, expecting nothing in return. He chose whom he would walk with on the Camino and I was honored to be one of the chosen few. Bernie allowed his love to flow freely without any conditions - except for a car ride back home.”



Sunday, November 3, 2013

Square Inc. à la rescousse

Vous connaissez le petit bidule Square? Cette pièce d’équipement carrée et blanche joint maintenant l’arsenal des outils technologiques qui démocratisent les moyens de production, de diffusion et de commerce. 

Au printemps dernier, je rencontrais Dustin Fuhs, un jeune entrepreneur enthousiaste et branché à la tête de LiveToronto, qui m’a entraînée dans une marche guidée (privée et photographiée) de Toronto. C’est lui qui m’a initiée au Square qu’on insère dans la prise audio des téléphones intelligents (iPhone, iPad et autres téléphones Android). Square est disponible au Canada depuis octobre 2012. 

Je m’en suis procuré un (il suffit d’ouvrir un compte gratuitement sur squareup.com et l’on reçoit le petit carré sans frais dans la semaine qui suit), que j’ai mis à l’oeuvre lors du Toronto Word on the Street où j’avais un kiosque. Les clients glissaient leur carte dans le Square, dont la plateforme facilite la prise d’information. Ils signaient (avec leur doigt) directement sur l’écran du téléphone. La transaction était autorisée sur le champ et un reçu était envoyé directement à l’adresse courriel du client. 

Le paiement de la cinquantaine de transactions que j’ai faites avec Square ce jour-là était acheminé directement dans mon compte bancaire dès le lendemain. 

“Fair and Square”
Il est terminé le temps où il fallait une réserve de 10,000$ dans un compte en banque commercial pour obtenir une carte de marchant permettant à un petit commerce de faire autoriser les paiements par carte de crédit. 

Square n’exige aucune réserve pour ouvrir un compte. Il déduit simplement 2.75% de la valeur de chaque transaction faite avec une carte de crédit Visa, Master Card et American Express (c’est tout nouveau, j’ai reçu un avis de Square à cet effet au moment même où j’écrivais cet article!). 

Square se distingue de PayPal, parce qu’il s’est concentré sur le développement du paiement sécurisé mobile, rendu possible avec les téléphones intelligents. 

C’est l’outil idéal pour les ventes directes dans les salons, les conférences ou “sur la route”, et toutes autres circonstances ponctuelles ou saisonnières. Je parlais cette semaine avec un père fier dont le fils a ouvert la Cool Moose Creamery, un stand de crème glacée estival à Alliston. Ils sont enchantés du Square.

Comment ça marche
Quand un client fait une transaction avec une carte de crédit Visa chez un commerçant, celui-ci doit payer 1.51% plus 10¢ par transaction à la banque qui sécurise la transaction et .11% plus 1.85¢ à la compagnie Visa. Ça lui coûte donc un total de 1.62% plus 11.85¢ par transaction.

Square agit comme intermédiaire dans la transaction. Il charge 2.75% au commerçant, ce qui inclue les frais de la banque, de Visa ainsi qu’une cote pour Square.  (En comparaison, PayPal, l’autre service de paiement sécurisé sur internet que j’utilise, retient 2.9% et 30¢ par transaction.) 

Ceci dit, la solution Square, parfaite pour beaucoup de petites entreprises, n’est pas pour tous. Et PayPal est mieux pour les transactions “sans carte” (quand le client n’est pas physiquement devant nous pour glisser sa carte dans le Square). Je vous recommande de lire l’article de fond Square Review, Rates & Fees sur le blogue cardfellow.com pour comprendre le modèle d’affaire de Square et en apprendre plus sur les problèmes que des firmes en pleine expansion ou avec un plus gros chiffre d’affaires peuvent rencontrer. (J’aimerais bien avoir ce problème!)

La philosophie de Square
J’ai assisté la semaine dernière à une rencontre publique organisée par Square (voyez ce vidéo clip de l’événement). On y offrait un panel auquel participaient quatre entrepreneurs de Toronto. Un charmant jeune homme leur posait des questions terre-à-terre au bénéfice de quelque 300 entrepreneurs ou personnes tentées par l’aventure de partir à son compte. Ce n’est qu’à la fin du panel que j’ai réalisé qu’il s’agissait de Jack Dorsey, 37 ans et  fondateur de Square!

J’ai trouvé le CEO en ligne avec le slogan de Square “Local Business is Beautiful”. Dans ses interactions avec les panellistes, on sentait le respect de Dorsey pour les entrepreneurs de tout acabit et une profonde croyance en l’importance des petits commerces pour créer une vie urbaine vibrante et stimulante. 


On peut s’attendre à bien d’autres surprises intéressantes pour les petits joueurs. Jack Dorsay est aussi le cofondateur de Twitter. Le CEO de Starbucks fait partie du conseil d’administration de Square. Leur service Square Wallet est le système qui vous permet depuis peu de payer avec votre téléphone chez Starbucks. 

Square a récemment annoncé qu’il ne faciliterait plus les transactions reliées aux armes à feu. Je ne sais pas trop comment se gère une telle décision, mais c’est tout de même courageux de risquer de perdre le revenu des transactions des nombreux états américains “red neck” qui défendent férocement leur droit divin à posséder des armes.

Friday, October 11, 2013

TOP-10 idées pour l'Halloween

Pinterest à la rescousse!

Pour les passionnés de costumes et de décor comme moi, l'Halloween est un pur plaisir. J'ai confectionné à mes heures des costumes plutôt élaborés qui prenaient toujours plus de temps que prévu (bonjour les nuits blanches!). Mais grâce à une plateforme comme Pinterest, on peut trouver plein d'idées géniales qui ont la grande qualité d'être simples.

Voici mes choix TOP-10 trouvés sur Pinterest et quelques idées qui méritaient réellement une mention. (Voyez toutes les photos dans la galerie en bas de cet article.)

Ce sont des costumes relativement faciles à exécuter et quelques bonnes idées de décor de façade de maison. Je vais m'en inspirer cette année. Ma grande de 16 ans, qui a décidé qu'elle ne passait plus l'Halloween, a insisté pour être responsable de la distribution des bonbons à notre porte le 31 octobre (afin d'admirer la relève). On va se faire un beau décor pour réjouir les petits enfants.

1) Costume Pinocchio et Geppetto
2) Costume Peter Pan et son ombre
3) Costume de personnages de télé noir & blanc
4) Costume trio Laveuse, sécheuse et panier de linge sale
5) Costume collectif Montagne russe
6) Costume simple Bonhomme allumette
7) Destination sur Google Map
8) Ombres dans les fenêtres9) Entrée de maison et 10) Porte de maison (décors en carton)

Autres bonnes idées 
Trois idées de gâteries d'Halloween m'ont épatée. Il y a d'abord l'idée-santé. Ce sont des clémentines dans leur pelure orange, sur lesquelles on a tracé des yeux et bouches de citrouille au crayon permanent noir. 

L'idée la plus mignonne est celle d'une araignée faite avec un suçon rond emballé, dont la boule constitue le gros derrière de l'araignée et dont les pattes sont faites de cure-pipes noirs entourés autour du baton tout près de la boule. On y a ajouté de petits yeux en plastique pour un meilleur effet.

L'idée la plus tordue? Des beignes classiques, sur lesquels on a inséré des dents de vampire en plastique (qu'on trouve dans les "dollar stores"). On y a ajouté deux pépittes de chocolat pour les yeux. Tordant! 


Autres mentions notables: le costume pour adulte inspiré de 50 Shades of Grey (un homme ouvre sa chemise, façon pervers, pour révéler un T-shirt sur lequel il a épinglé 50 échantillons de couleur grise qu'on trouve chez les marchants de peinture) et le camion de crème glacé qu'un père ingénieux a bâti autour de la chaise roulante de son bambin, déguisé en vendeur de crème-glacée au volant de son véhicule.

Vous retrouvez ces idées et plus encore en visitant le babillard Clever Halloween/Thanksgiving stuff sur mon compte pinterest.com/NathaliePrezeau. Notez qu'il vous faut un compte Pinterest pour en visiter les pages. Dans mon article Pinterest expliqué à ma mère (que vous trouverez sous Nathalie Prézeau dans les archives en ligne du 11 décembre 2012 sur lexpress.to), je vous explique comment ouvrir un compte. 






Tuesday, October 8, 2013

Le train-train quotidien d'une artiste

Long story short
Il y a quelques mois, j'ai écrit sur Natasha Bouchard, une auteure-compositeure-interprète d'Australie qui a su bien utiliser son entourage pour l'appuyer dans un projet de spectacle.

J'ai passé une heure avec elle pour lui montrer comment lancer un blog sur blogger.com. Elle partait pour un long voyage en Europe et voulait comment un "travel log". Elle y a fait quelques mois, est revenue, puis est repartie traverser le Canada sur ViaRail en en échange de performances dans les wagons.

Ce matin dans le Globe, on parlait justement de ce programme original de Via Rail dans un article amusant: Travelling cross country for a song.

Natasha Bouchard donne une autre perspective dans son dernier blog bardé de bonnes photos. C'est comme si on y était! Voyez par vous même! Long story short.


Monday, October 7, 2013

AGO et autres sorties culturelles gratuites à Toronto

L’art qui fait du bien à l’âme... 
et au porte-feuille

À Nathan Phillips Square
Samedi dernier, j’ai vu l’exposition du chinois Ai Weiwei au AGO. Le soir venu, j’ai pu admirer gratuitement sa grande installation au Nathan Phillips Square, l’un des 112 projets artistiques présentés dans le cadre de la tradition urbaine de la Nuit Blanche. 

Nous avions bien de la chance de vivre dans une ville qui rend l’art accessible à tous. 

Après la Nuit Blanche
Ceux qui n’ont pu bénéficier des activités de la Nuit Blanche seront ravis d’apprendre que tout n’a pas été démantelé. On pourra voir la fameuse installation de Weiwei (constituée de 3,100 vélos) ainsi que le poème écrit au néon au Nathan Phillips Square jusqu’au 27 octobre.


L’impressionnante sculpture de chaises devant l’église Metropolitan (au coin de Church et Queen) sera là jusqu’au 14 octobre. Voyez la liste des autres projets prolongés sur le site scotiabanknuitblanche.ca.


À propos de Ai Weiwei et du AGO
Le 27 octobre est également la date jusqu’à laquelle sera présentée l’exposition de Ai Weiwei au AGO. On rappellera ici que Weiwei est celui à qui l’on doit le design du magnifique stade aux Jeux olympiques d’été à Pékin en 2008. 






La façon de voir cette exposition à peu de frais est de profiter de l’entrée générale gratuite du AGO les mercredis de 18h à 20h30. On y offre alors l’entrée à l’exposition spéciale de Ai Weiwei pour 12.50$ seulement (il vous en coûterait 25$ en autre temps).

Les installations de l’artiste Ai Weiwei sont tellement élégantes qu’on se perdrait facilement dans le pur plaisir esthétique qu’elles procurent en oubliant de lire les petits paragraphes descriptifs. 

Ce serait dommage puisque c’est là qu’on apprend par exemple que le paysage de métal sous nos yeux est en fait constitué de tiges extirpées des décombres du tremblement de 2008 au Sichuan ayant tué plus de 5,000 écoliers à cause de ciment de piètre qualité utilisé pour la construction des écoles.



Les changements de paradigmes sont garantis si vous vous disciplinez à ne lire les descriptions qu’après avoir admiré l’oeuvre pour sa beauté.

Notez que l’exposition de David Bowie, se poursuivant jusqu’au 27 novembre au AGO, est offerte le mercredi soir au coût de 15$ au lieu de 30$. Vous pouvez l’article d’Alice Fabre sur cette exposition, unique en son genre pour saisir l’ampleur du génie créatif de Bowie, dans L’Express en ligne de la semaine dernière.

Avec les économies du mercredi soir, il vous restera suffisamment d’argent pour vous offrir un bon café à la superbe Galleria Italia au 2e étage du AGO, ou encore une crêpe délectable au petit café-galerie Art Square en face du AGO. Il est ouvert de 9h à 11h tous les jours. 



L’art à longueur de semaine
Voici un petit survol de plusieurs autres options avec entrées gratuites ou à tarif réduit pour prendre un bain (de culture) sans se mettre à sec.

Mardi: 
  • Films à 5$ tous les mardis dans les cinémas de la chaine Magic Lantern Theatres/Rainbow Cinemas incluant, entre autres, le Cinéma Carlton (quelques blocs à l’est de Yonge sur la rue Carlton) et Rainbow Market Square (en face du St. Lawrence Market). Visitez rainbowcinemas.ca pour les détails.
Mercredi:
  • Entrée générale gratuite au AGO (Musée des beaux-arts de l’Ontario) de 18h à 20h30 (coût habituel de 19.50$). Tarif réduit pour les expositions spéciales.
  • Payez-ce-que-vous-pouvez au Textile Museum de 17h à 20h (coût habituel de 15$).
Jeudi:
  • Payez-ce-que-vous-pouvez au Bata Shoe Museum de 17h à 20h (coût habituel de 14$, don suggéré de 5$ mais sans pression).

Vendredi: 

  • Tarif réduit au ROM (Musée royal de l’Ontario) pour l’entrée générale de 16h30 à 20h30 (10$ au lieu de 16$). Tarif réduit pour les expositions spéciales.
  • Entrée gratuite au Gardiner Museum (en face du ROM) le troisième vendredi du mois de 16h à 21h (coût habituel de 12$). Tarif réduit les autres vendredis de 16h à 21h (6$ au lieu de 12$). 
Samedi: 
  • C’est toujours Payez-ce-que-vous-pouvez au MOCCA (Musée d’art contemporain canadien au 952 rue Queen ouest) de 11h à 18h du mardi au dimanche, fermé le lundi.
Dimanche: 
  • Entrée toujours gratuite au Power Plant (au bord de l’eau au Centre Harbourfront) du mardi au dimanche de 10h à 17h (ouvert jusqu’à 20h les jeudis). Fermé le lundi sauf les jours fériés.
Dans la journée: 
  • Dans un prochain blog, je vous ferai une liste des activités culturelles gratuites offertes durant la journée, pour ceux qui sont en congé, à la retraite... ou qui ont tout simplement décidé de faire l'école buissonnière! Je pense aux concerts gratuits du Canadian Opera Company, de St. james Cathedral, de Holy Trinity Church...
Ai Weiwei au Nathan Phillips Square jusqu'au 27 octobre

Au Metropolitan Church jusqu'au 14 octobre

Ai Weiwei au Ago jusqu'au 27 octobre

Ai Weiwei au AGO

Ai Weiwei au AGO

La façade du AGO

Au Art Square Café devant le AGO

Art Square Café vu de la Galleria Italia du AGO

Galleria Italia du AGO

Escalier sud du AGO

Salle Milne du AGO

Mezzanine du studio au sous-sol du AGO

Sculptures dans la salle Weston du AGO



Monday, September 30, 2013

Pinterest exploré avec mon amie l’auteure

Comment utiliser Pinterest comme une pro
Pinterest compte maintenant 70 millions d’usagers consacrant en moyenne 14 minutes par visite, ce qui donne plus de 2.5 milliards de pages visionnées chaque mois. Cependant, encore peu d’entrepreneurs pensent à exploiter cette fantastique plateforme gratuite pour des fins promotionnelles. 


Je me suis donc penchée avec mon amie auteure Mireille Messier pour explorer le potentiel de Pinterest. Mireille avait déjà été initiée à Pinterest par mon blogue Pinterest expliqué à ma mère. (Notez qu’il vous faudra ouvrir un compte Pinterest pour accéder au compte de Mireille, mais c’est gratuit.)

Cinq bonnes questions à se poser 
Il circule sur Pinterest beaucoup de blagues qui ressemblent à des appels au secours de personnes accrochées, ce qui laisserait croire que Pinterest nuit plus qu’il n’aide les entrepreneurs travaillant de la maison! Mais en discutant avec Mireille, nous avons identifié cinq bonnes questions à se poser, qui ont inspiré l’auteure dans la création de tableaux utiles selon la nature de son travail.

1) Qui suis-je?
En se positionnant clairement en tant qu’auteure dans son profil, Mireille donne le ton à son compte pinterest.com/mireillemessier: “Auteure jeunesse et amoureuse d’illustrations. Pour plus d’info sur mes projets, rendez-vous sur mon site Web mireille.ca” 

Vous devrez cliquer sur le petit crayon dans la boite à la tête de votre page Pinterest pour modifier votre profil, vous décrire, mettre une photo et indiquer votre site web. (Il se peut que vous ayez des difficultés à faire reconnaitre votre site web, dans lequel cas il est recommandé d’ajouter votre adresse web à même votre description de profil. Elle n’apparaitra pas comme un lien, mais vos visiteurs pourront la copier/coller.)



2) Quels sont mes produits et services?

Mireille a créé un tableau Mes livres/My books afin de faire connaitre ses livres. Les visiteurs peuvent non seulement y voir une courte description de chacun de ses livres, mais en cliquant sur les images, ils arrivent la page du site web de Mireille contenant un lien direct avec le site de vente Amazon.

C’est ici qu’on comprend le potentiel commercial de Pinterest. TIPS: Mireille gagnerait à mettre en valeur sur ce tableau les critiques qu’on fait de ses livres et les prix qu’elle gagne.


Par ailleurs, Mireille ne fait pas que vendre ses livres, elle offre ses services de présentation dans les écoles. Elle a donc créé un tableau Présentations scolaires/School visits (bilingue puisque de nombreuses écoles d’immersion requièrent ses services). On y trouve des photos d’elle dans les classes d’écoles qu’elle a visitées. 

TIPS: Pour accroitre la visibilité de ses livres sur ce tableau, l’auteure pourrait mentionner qu’elle a fait plus de 200 présentations dans les écoles lors de la dernière année scolaire, dire quel était le livre le plus populaire pour les présentations, citer la question la plus amusante posée par un élève, etc.

3) Quelle sorte de recherche est-ce que je fais normalement?
En tant qu’auteure, Mireille fait continuellement de la recherche sur les sujets de ses prochains livres. Pinterest lui permet donc de monter des dossiers visuels qui comportent aussi des liens directs avec les pages d’où elle a tiré son information (un avantage que ne pourrait lui offrir une filière papier habituelle!). 

Travaillant présentement sur des projets de livre qui concernent les animaux en hiver et le patinage artistique, elle a créé les tableaux Projet Livre-photo jeunesse et Recherche patinage artistique

4) Comment puis-je faciliter mes relations de travail?
Les éditeurs de Mireille lui demandent souvent avec quels illustrateurs elle aimerait travailler. Nous avons donc convenu qu’il lui serait utile de constituer des tableaux de ses artistes préférés, l’un exclusivement pour les illustrateurs canadiens (pour les éditeurs ne travaillant qu’avec des artistes locaux) et l’autre pour les illustrateurs du monde entier.

En refilant le lien de ces tableaux à ses éditeurs, elle leur fournit une liste dont chaque image est reliée au site de l’artiste en question, permettant ainsi à l’éditeur d’entrer facilement en contact avec l’illustrateur.

5) Comment puis-je ajouter à l’expérience de mes clients?
Afin de faciliter la tâche des enseignants qui aimeraient inviter Mireille dans leur classe, l’auteure a inclus dans son tableau sur les présentations scolaires des images menant vers des articles avec des conseils pour mieux profiter de la venue d’un auteur en classe. Elle a ajouté des liens sur du matériel pédagogique accompagnant ses livres.


En classe, Mireille offre des activités complémentaires à ses livres (par exemple, elle montre aux enfants comment éplucher une clémentine pour en faire une fleur, un serpent, une araignée et un éléphant lorsqu’elle raconte Fatima et les voleurs de clémentines). Allant un cran plus loin, elle a créé le tableau Vive les clémentines! comprenant de nombreuses activités à faire avec ce fruit, dont peuvent maintenant bénéficier les parents tout autant que les enseignants, pour mieux profiter de son livre.

Dans le même esprit, elle a créé le tableau DIY Chapeaux/Hats pour accompagner Chapeau Charlotte! et Charlotte & Madeleine pour accompagner Une Charlotte au chocolat. Dans chacun de ces tableaux, elle a pris soin d’inclure une image du livre en question avec lien menant sur son site et, ultimement, sur Amazon.

The sky is the limit!
Afin d’ajouter à sa crédibilité d’auteur, Mireille Messier a constitué des tableaux offrant des listes de bons livres pour enfants selon des thèmes amusants (utile pour parents et enseignants, tout en permettant de faire une fleur aux collègues auteurs).

Pour révéler son côté rigolo, Mireille a inclus le tableau Les aventures de Bacon, dans lequel on découvre un gros bacon en tissu que sa famille a adopté cette année et qui les suit dans toutes leurs activités. Hilarant! 

On sent que ça va se terminer par un livre.