En lisant le billet accompagné de cette image (probablement du photographe Jean-Claude Hittelet), affiché sur la page Facebook de Sapeur-Pompier, Une passion), j'ai pensé à mon amie dont le fils de 18 ans veut devenir pompier depuis des années.
À sa graduation du secondaire, des enseignants annonçaient ce que les jeunes voulaient faire après. Quand l'enseignante a spécifié que son garçon s'en allait à l'université dans une branche de Science Santé, mon amie a eu le choc de l'entendre ajouter un commentaire dans l'esprit de "il a beaucoup muri cette année et sa lubie d'être pompier lui est passée". Petits rires entendus dans la salle...
Or les pompiers sont habituellement acceptés en formation à 21 ans et on leur recommande d'aller faire un bac avant, ce que le fils de mon ami fera avant de postuler pour... devenir pompier. L'enseignante a réussi à dénigrer à la fois la passion de ce jeune homme, et le corps de métier que tout le monde encensait au lendemain de 9/11.
Hiérarchie les professions?
J'ai horreur de cette hiérarchisation des métiers/professions dans la tête des gens. Et de cette croyance qu'un compliment qui veut flatter au détriment des autres a une quelconque valeur.
Le CEO d'une compagnie n'est pas plus important que l'infirmière qui prend si bien soin de nos vieux parents. L'artiste populaire n'est pas plus de valeur que le conducteur d'autobus souriant qui lance la journée du bon pied pour les enfants qu'il mène à l'école.
Quand nous faisons bien notre travail, nous contribuons tous à créer une société où je veux vivre.
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